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Les Anges des Récollets
Les Anges des Récollets
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10 mars 2006

QUELQUES EXEMPLES DE MAL-INFORMATION SUR LES ANGES ET JARDINS DES RECOLLETS

Si vous vous rendez sur le site du centre d'accueil et d'échange international des Récollets (http://www.centre-les-recollets.com/), vous constaterez que les "Anges des Récollets" ne sont plus censés être revenus sur place après la première occupation de 1992 (c'est le cas pourtant : de 1996 jusqu'en 1999 et en 1998, l'association s'est même vue autorisée à rester dans les lieux officiellement. Au début 2000, les pouvoirs publics demandent aux anges de quitter les lieux...très momentanément et pour raisons de travaux). L'Etat s'engageait pourtant à ce que les anges et leur associations "jardins des récollets" fassent revenir tous les contacts réalisés pour le centre culturel européen de l'arrondissement, pour faire de la proximité une pierre d'angle, cette fois en toute légalité. Promesse non-tenue. OUBLI DESINFORMATIONNEL : Dans les exemples disparates qui vont suivre, la RIVP, gagnante de l'appel d'offre, le journal l'Humanité, la ville de Paris et le ministère de la culture tiennent le même language assorti d'un même silence un peu glacial : pour eux tous, la seconde occupation du couvent par les anges des Récollets n'aurait jamais eu lieu : oubliés le projet et l'actualité des anges. Musée inter-actif, musée actif, lieu déterritorialisé. Soutenu / imaginé par Jean-Pierre Faye, ce projet vise principalement à réfléchir sur l'identité européenne, pour la croissance de paix. Faye y travaille avec de nombreux artistes et chercheurs dans une certaine indifférence administrative et médiatique. Si même Jean-Pierre Faye n'est pas entendu comment les anges le seraient-il? Epoque de la mal-information, le couvent actuel est triste, comme stérilisé. Le projet initial est presque atteint mais il y manque un esprit ; la fraternité. Nous espérons que ce blog servira de plateforme entre intervenants, résidents, pouvoirs publics, communauté du web et de canalblog ; pour dépasser les frontières et les statuts. QUELQUES EXEMPLES SUR TEXTE L'exemple de la RIVP d'abord: POUR LA RIVP, LES ANGES SONT "PARTIS" EN 1992 EN "LAISSANT SUR PLACE LEURS AFFAIRES": TEXTE (http://www.centre-les-recollets.com/) 2004-2006 (le couvent) tel qu’il existe aujourd’hui est le résultat de constructions, démolitions, ajouts et réaménagement relatant ses usages successifs depuis le XVIIe siécle. La période qui va de 1603 à la Révolution française (1789) voit la création des premières constructions par l’ordre religieux des Récollets, ordre mendiant ayant fait vœux de pauvreté. C’est alors un ensemble campagnard comportant potagers et terres agricoles, situé au dela des limites de la Ville. Peu avant la révolution française cet ensemble sera rattaché à Paris par l’enceinte des Fermiers Généraux. Pendant la révolution française de 1789, le couvent est réquisitionné. Il sert alors de caserne puis brièvement de filature de tissus. Dés 1795 il connait une nouvelle affectation qui perdurera jusqu’en 1860 ; L’ancien couvent sera pendant cette période un hospice pour vieillards puis « Hospice des Incurables – Hommes ». C’est pendant cette période que fut uniformisée la façade arrière, en une succession de 29 travées, donnant à l’ensemble son unité. En 1860, une décision de l‘empereur Napoléon III déplaçe l’hospice des incurables et affecte l’établissement au Ministère de la Guerre, à usage d’hôpital des armées, sous le nom d’hôpital militaire Villemin. Ce hôpital fonctionnera pendant plus d’un siècle, jusqu’en 1968. Parallélement, les grandes actions d’urbanisme qui touchent Paris au XIXéme et au XXème siècle, modifient progressivement en les restreignant les limites foncière de la propriété. Ainsi, en 1928, l’autorité militaire remet officiellement à la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est une partie des terrains de l’hopital. La nouveau mur de clôture traverse désormais diagonalement les anciens bâtiments du XVIIème siècle donnant à la façade avant la forme qui est encore la sienne aujourd’hui. L’hôpital militaire est fermé en 1968 et les derniers terrains attenants sont affectés à la réalisation d’un centre hospitalier et universitaire (Saint Louis Lariboisière), d’un jardin public de la Ville de Paris et de divers aménagements. x-mêmes sont dévolus au Ministère de l’Environnement en vue de l’implantation d’une Unité Pédagogique d’Architecture dénommée « Paris Villemin », qui fonctionnera de 1970 à 1990. Entre 1990 et 1992, le bâtiment sera squatté par un collectif d’artistes dénommé "Les Anges des Récollets" qui laissera sur place de nombreuses œuvres dont certaines sont réemployées à l’occasion des aménagements actuels. A partir de 1992, plusieurs projets de reconversion seront étudiés sans débouché concrèt. C’est en 1999 que Le Ministère de l’Equipement, avec l’appui d’un comité de pilotage composé de représentants de plusieurs ministères, de la Ville de Paris, de la Région Ile de France et des milieux associatifs, décidéra de dédier cet établissement à l’accueil des chercheurs et artistes d’europe et du monde.
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